Tac-tac-tac.

Aujourd'hui je décide d'être écrivain. Et pourquoi pas, au fond ? Puisque j'aligne des mots comme une habitude, puisque je gesticule à travers des phrases mal tournées. Moi aussi je voudrais pouvoir faire rêver mais je n'ai pas le courage de finir les choses que je commencent. Les histoires je les écris puis les efface. Puis je regrette, parce que c'était pas si mal. L'éternelle insatisfaction humaine fait partie intégrante de mes doigts qui s'ennuient, se tordent et s'emmêlent. Alors je perd mes moyens. J'écrirais un jour, une histoire d'amour certainement, peut être la mienne. Je raconterais comme je vole et déambule. Me pose pour repartir. M'interpose dans la vie des gens croyant pouvoir changer les mémoires, les souvenirs et le futur. Comme je rêve d'un monde meilleur qui cesserait d'être gris et que j'attend de l'univers qu'il déploit enfin ses ailes, qu'il m'emporte un peu plus haut, loin du commun des mortels. Et c'est mon rire qui raisonne comme des ricochets, ce sont mes yeux qui se plissent quand il me fait rire. Au fond mon bonheur je le puise dans les mains de l'être aimé. Et je n'ai besoin de rien d'autre